Palmarès de la Quinzaine des réalisateurs 2016 :
Une mention a été attribuée au court métrage Zvir (The Beast) de Miroslav Sikavica.
Ascona Film Festival anticipate a sure selection of this important film to the 2017 edition.
SYNOPSIS
A rashly accepted job at a construction site in a coastal resort becomes a pain in the neck of a backhoe loader operator from the hinterland who, in order to retain paternal authority and get the legal, but dirty demolition work done, needs to remove an unwanted witness.
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2016
DIRECTOR
MIROSLAV SIKAVICA
Miroslav Sikavica was born in 1975 in Zagreb, Croatia. After studying Comparative Literature and Croatian Language and Literature at the Faculty of Humanities and Social Sciences, he studied Film and Television Directing at Zagreb’s Academy of Dramatic Art. The Beast is his second short fiction film.
OTHER INFOS
CASTING
SCREENPLAY
Marija Šimoković Sikavica, Miroslav Sikavica
LANGUAGE
croate / croatian
IMAGE
Danko Vučinović
SOUND
Martin Semenčić
SET DECORATION
Veronika Radman
EDITING
Marko Ferković
La Quinzaine des réalisateurs, appelée communément la « Quinzaine », est une sélection parallèle du festival de Cannescréée après les évènements de mai 68 et organisée par la Société des réalisateurs de films (SRF)[1].
Ce festival est totalement indépendant du festival de Cannes, créé à l’origine pour le concurrencer et montrer aux spectateurs des films de tout horizon, réalisés par des cinéastes inconnus. Il permet de découvrir de nouveaux talents et a notamment révélé George Lucas, Ken Loach, les Frères Dardenne, Michael Haneke ou encore Spike Lee[2].
Historique
Le festival de Cannes s’ouvrit normalement le 10 mai 1968[3] malgré la révolte étudiante touchant Paris. Les évènements ne l’atteignirent pas dès le début en raison de la distance conséquente de Paris et d’une proximité très relative d’une seule université : celle de Nice[4]. Cependant, le faste des cérémonies choque face à la violence extérieure : des cinéastes n’hésitent plus à crier au scandale. Jean-Luc Godard, François Truffaut, Miloš Forman ou Claude Lelouch envahissent ainsi lePalais des festivals et de vives altercations éclatent entre les réalisateurs et les invités[5]. Certains s’accrochent aux rideaux rouges pour empêcher la projection du film Peppermint frappé. Après d’âpres négociations, le délégué général Robert Favre Le Bret ainsi que le conseil d’administration annulent l’édition et le Festival est clos.
La SRF est alors créée par les contestataires cannois – surnommés « les 180 » – ce pour faire face aux évènements et à lacensure cinématographique opérant depuis les débuts du Festival. Ces contestataires sont essentiellement issus de laNouvelle Vague et émettent plusieurs revendications, notamment la suppression de la tenue de soirée et un palmarès établi par le public, deux volontés étant très représentatives d’un désir d’autonomie et d’opposition au sérieux de la grand-messe du cinéma[6]. Celles-ci sont refusées par le Comité mais d’autres sont acceptées. Les cinéastes n’obtenant pas satisfaction totale, ils décident de créer l’année suivante la Quinzaine.
Une grande partie des 180 souhaitaient acquérir leur propre festival et disposer ainsi d’une réelle liberté. Les organisateurs du Festival leur laissent donc carte blanche après de nouvelles négociations, acceptant cette idée afin de montrer une nouvelle image, plus moderne et ouverte sur le monde. Les fervents défenseurs de la Quinzaine sont Jean-Gabriel Albicocco, Pierre Kast, Jacques Doniol-Valcroze, Michel Mitrani, Louis Malle, Jacques Deray et Costa-Gavras. Gérée par des membres de la SRF de façon indépendante, choisissant eux-mêmes les films faisant partie de la sélection, elle est qualifiée de « contre-festival »[7].
La première édition s’ouvrit donc en montrant une réelle liberté de choix, « sans contraintes idéologiques ni techniques et représentative des cinémas du monde »[8].
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